Plans personalisés

Vous avez rêvé votre bateau idéal, vous l’avez peut-être gribouillé sur un coin de table, le mouton à 5 pattes est accessible et maintenant vous vous dites : « Je veux passer à l’acte » !

Allez visiter les chantiers représentatifs de ce que vous souhaitez, procurez-vous toutes les documentations de ce qui se rapproche le plus de vos souhaits. Mais attention, n’ayez surtout pas d’idée préconçue de votre futur navire avant d’avoir rencontré le ou les architectes qui représentent bien l’esprit que vous recherchez. Pas facile évidemment.

Ensuite, de notre collaboration sortira l’assemblage correct d’un puzzle. Lors de notre première rencontre, chaque élément doit s’imbriquer correctement avec les autres. Finalement, le tout ne se bouclera parfaitement que si l’enveloppe financière choisie est réaliste (ceci restera confidentiel !). Alors peut commencer l’esquisse, que suivront avant-projet et projet, c’est-à-dire les plans directeurs.

Les relations entre vous et nous, architectes, sont actuellement extrêmement bien codifiées. Je vous laisse découvrir la page Architecture navale de ce site qui vous informera du contenu de ces relations.

Un exemple : Imaginons que l’esquisse et/ou l’avant projet soit achevé(s) afin de pouvoir soumissionner auprès des chantiers et motoristes de votre choix. C’est un moment très important, car au delà du choix du matériau, chaque chantier a ses habitudes, ses manières, ses manies parfois, mais en tout cas son propre savoir faire. De mon point de vue, c’est ce savoir qui doit être respecté par l’architecte et par l’armateur, car sans cela, l’enveloppe financière risque de ne pas être respectée. En pratique, je dessine votre projet « pour » tel chantier ; Enfin pas toujours, mais bien souvent !

Imaginons toujours ….  La commande d’un navire est signée chez un bon constructeur. Arrive la fin du gros oeuvre. La chronologie la plus courante est de confier ensuite le bateau à l’aménageur, si ce n’est pas le même chantier. Le point final sera donné par le gréeur qui interviendra en temps voulu de manière à accastiller, gréer, voiler votre bateau et participer aux premiers essais. En fait, il est évident que sur un bateau comtemporain les corps de métier s’interpénètrent peu ou prou. Bien souvent – à tort ou à raison – la maîtrise d’oeuvre reste le privilège conjoint de l’amateur-armateur, c’est à dire vous, et du chantier naval qui exécute la construction. La relation triangulaire armateur-propriétaire, chantier naval, architecte est donc importante, même parfois avant d’avoir esquissé le moindre trait sur la planche à dessin ! Cependant, pour certains grands projets, s’ajoute un personnage : le maître d’oeuvre. Il est éventuellement là pour surveiller la construction, s’assurer qu’elle réponde aux désirs du client, gérer les dépenses et la conformité aux plans de l’architecte.

Mais dans 95% des cas c’est vous, le propriétaire-armateur, qui (conjointement au chantier constructeur) êtes le maître d’oeuvre du navire. Et j’ai pu observer que pour la grande majorité, si cette tâche n’est vraiment pas facile, elle reste très gratifiante ! Au point que bien des fois le bateau devient celui de la famille et bien des années plus tard, il est inconcevable de le vendre, car il a vu la famille grandir, changer. Il est maintenant chargé d’histoires comme une vieille bâtisse familiale.