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Sujet du bon Royaume de Belgique, je réside en France depuis bientôt 22 ans. 

En effet, né à Bruxelles, c’est dans cette belle capitale européenne que j’ai terminé mes études d’architecture DPLG à l’Académie des Beaux-Arts. 

Parallèlement je passais mes nuits à bosser chez un architecte naval belge de renom, Pierre Marique, qui m’apprenait le métier ou du moins sa manière originale de le pratiquer. D’un âge respectable, un peu philosophe, ne se prenant certainement pas trop au sérieux, ce père du Moth Europe et de nombreux dériveurs habitables a bien marqué mes débuts.

Un peu plus tard, un autre belge, un cyclone nommé Patrick Van God va orienter de façon décisive ma carrière vers le dériveur habitable de voyage. 

Pour commercialiser le dossier de plans de TRISMUS II réactualisé en collaboration avec Patrick et Oscar son père, nous avons créé le Bureau d’Études TRISMUS pour lequel j’ai dessiné d’autres bateaux, TRISBAL, TRISALU, TRISINOX, TRISWOOD… 

Les années ont passé, Patrick a disparu en mer, Oscar nous a quitté lui aussi, mais de temps en temps un nostalgique me demande encore un dossier de plans de TRISMUS.

1981, je m’installe au bord de l’eau (douce), en France, pays de mon épouse. Un petit séjour dans le Var, où avec deux amis, je monte le bureau BDS (Boat Design Services) qui voit le dessin entre autres, des BDS 56′ et 36′, les premiers voiliers modernes à appendices latéraux.

1983, nous nous installons en Ardèche, dans l’idée de passer une année ou deux à « retaper » un ancien presbytère avant de continuer à migrer. 

En fait, nous y sommes restés ! La première unité de voyage que j’ai dessinée au creux de ces belles collines est l’HALIOTIS. 

Ensuite, les relations avec les chantiers lyonnais et du sud se resserrant, une gamme de voiliers, Trawlers et autres unités (en aluminium principalement) a vu le jour.

Pourquoi l’Ardèche et pas Paris comme la majorité de mes confrères ? 

Simplement parce que ce pays est beau et m’a bien accueilli. 

De plus, je commençais de plus en plus à croire dans les moyens informatiques de communication. 

La suite des événements m’a conforté dans cette idée, d’autant plus que maintenant le traitement des plans s’est totalement informatisé.

Ceci me permet aujourd’hui, dans certains cas, de faire partager en l’espace de quelques heures l’évolution de la conception de certains plans, tant à mes clients, que parallèlement au(x) chantier(s) chargé(s) de la mise en œuvre.

Il n’en reste pas moins vrai que bien souvent je suis «en charrette», c’est-à-dire débordé. 

Cependant, ce n’est aucunement la distance qui en est la cause. 

C’est pourquoi, pour être disponible auprès de vous comme je le souhaite, je vous demande de m’éviter de longs et fastidieux courriers ! 

Téléphone et courriel sont tellement plus rapides. 

De famille franco(Lyon)-italienne, je suis né à Trieste, port adriatique où la voile de plaisance est toujours très active. 

Vous m’avez peut-être croisé à la « Barcolana », régate qui, à Trieste, présente sur la même ligne de départ plus de 2000 monocoques, de la barque à voiles aux derniers 70 pieds de courses !

Pour fêter la fin des études d’ingénieur, je fais le tour de la côte atlantique française avec deux amis de promotion sur un petit catamaran de sport (Hobie Cat 16). 

Après ces navigations rase-cailloux pleines de sensations de glisse et de sel, nous concevons un chantier nautique dévolu à un trimaran de raid côtier. 

Le trimaran est bien né et glisse toujours aujourd’hui sur ses foils, mais sa commercialisation fût sans suite.

Je travaille ensuite à l’international en tant qu’ingénieur informaticien tout en naviguant (Méditerranée, Transat, Manche, Mer du Nord et Arctique, chef de bord en club et moniteur Glénans).

Je replonge enfin dans le nautisme coté conception via un troisième cycle d’architecture navale à Nantes. 

En 2006, je rejoins Jean-Pierre Brouns. Le premier projet sur lequel je travaille est le Globe Troller 40. 

Travailler à ses côtés fut très enrichissant et depuis nous faisons équipe sur tous vos projets.